photographies pour Editor’s Choice de miquelpellicer.com – Periodismo Digital

Etudiantes lisant à la lumière de lampes solaires dans le dortoir de l’école de Kirugaluga. Dans le dortoir des filles de l’Ecole Primaire Baptiste de Kirugaluga, tous les soirs, la matrone (femme en charge du dortoir) éclaire la chambre avec les lampes solaires.
Chaque soir, en Ouganda, des dizaines de milliers d’étudiants s’installent pour faire leur devoir à la lueur de lampe au kerozène, ou à la bougie. Ce sont les options traditionnelles pour des personnes vivant dans des zones non connectées au réseau électrique ou qui ne peuvent s’offrir l’électricité. L’exposition au fumée de kérozène peut causer des problèmes de santé comme des dermatites ou des irritations oculaires. Toxique pour les humains et les animaux, le kérozène un dérivé du pétrole brut peut aussi causer des problèmes environnementaux.
Assises dans le dortoir des filles de l’Ecole Primaire Baptiste de Kirugaluga, les étudiantes se remémorent les périls des études à la bougie. «Parfois, les bougies provoquent un incendie et plus d’une fois j’ai brûlé mon livre», dit l’une d’entres elles. «J’ai renversé une bougie et mis le feu à mon lit» ajoute une autre.
Le village de Kirugaluga est à près d’une heure du centre de Kampala, dans le district de Wakiso et n’a pas d’électricité. Mais pour ses pensionnaires et leurs collègues masculins, le risque associé au kérozène et à la paraffine appartient au passé. L’école a acheté 7 lampes solaires. Elles sont chargées durant la journée grâce à des panneaux solaires installés sur le toit du dortoir des filles et sont partagées pour la nuit entre dortoirs féminin et masculin, situés dans deux bâtiments de briques distincts sur le domaine de l’école.
Des lampes de bonne qualité comme celles utilisées dans l’école produisent 10 fois plus de lumière qu’une lampe kérozène et peuvent être utilisées par plusieurs étudiants à la fois.
«Utiliser une lampe solaire est important car cela nous permet de